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nuit mouvementée
Lors de mon dernier article, le 6 Avril, je disais à quel point je me sentais mal, à quel point Tu me manquais mon coeur, à quel point la vie sans Toi n'avait plus le même intérêt! La nuit qui a suivi cet article, j'ai craqué longuement et je suis partie de la maison... Je n'arrivais plus à respirer, j'étouffais dans cette maison, j'avais besoin de me rapprocher de Toi, de façon compulsive, incontrôlable... Alors j'ai attendu que Ton père s'endorme et je me suis levée!
Jamais je ne suis partie de chez moi en pleine nuit et pourtant cete nuit là, je me suis rhabillée, et tout doucement je me suis faufilée en dehors de la maison. Je ne voulais pas inquiéter Ton père et habituellement il ne m'entends pas me lever !Pourtant cette nuit là, il a du le ressentir car au moment où j'ai voulu démarrer la voiture, il a tapé sur la vitre en me faisant super peur! Pourtant, il a compris et m'a laissée partir... Je suis partie au bord de l'eau pour me rapprocher de Toi, j'avais beosin d'entendre et de respirer la mer comme si à travers elle c'est Toi que j'entendais, Toi que je sentais, Toi que je respirais ...Mais rien n'y a fait, il n'y avait pas de lune cette nuit là, et donc pas de reflets sur la mer, il aurait fallu que je sorte de la voiture, hors il était 1h15 du matin et j'avais promis à Ton père de ne pas sortir de la voiture et d ene pas me mettre en danger. Alors j'ai tenu ma promesse mais je cherchais désespérément à voir la mer, à apercevoir les Rochers des 2 frères, comme pour ressentir à nouveau le bonheur d'avoir mes 2 enfants réunis...un moment de folie...une vraie folie dominée et dicée par ma souffrance ! J'ai été à 4 endroits différents en voiture, mais pas d'étendue marine à l'horizon, seulement des vagues avec la fenêtre un peu ouverte.
J'ai alors téléphoné à Géraldine, ma meilleure amie, ma soeur de coeur, et Elle, a su me calmer, Elle, a su m'apaiser, m'écouter et au finale me dire de rentrer.
Je suis rentrée à 2h15. Ton père m'attendait! Nous avons longuement discuté, il m'a fait part de ses inquiétudes me concernant et je l'ai rassuré! NON ! Je ne souhaitais pas en finir avec la vie, je souhaitais juste me retrouver un peu avec Toi, calmer un peu cette souffrance qui me dominait alors!
Puis on a pris une grande décision, nous vendons la maison! Cette maison qui nous a fait tant rêvé, cette maison qui a tant demandé d'énergie à Ton père pour les travaux mais cette maison nous a aussi enlevé notre fils, Toi, mon Ange, mon Clément d'Amour...alors, NON, ne pouvons pas rester ici !Pas possible! Il est parfois agréable de Te "voir" dans les escaliers, d'avoir l'impression de Te voir courir et sauter dans le jardin, mais il est tellement dur aussi d'être devant la fenêtre de la cuisine, et de Te revoir couché au sol...ces images là effacent totalement les bonnes.
Nous en avons parlé à Ton grand frère et il a d'abord pleuré puis compris. Lui même est venu à l'évidence que ce serait mieux, lui aussi dit "Te voir" monter dans le lit le soir quand il va se coucher. Alors, en effet, plus de bonnes raisons de vivre ailleurs que de rester.
Depuis cette décision, je me sens plus légère, et j'essaie petit à petit de me détacher de ces murs...Je remonte tout doucement de ce fossé dans lequel j'étais tombé!
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